Il y a quelques mois une généreuse donatrice m'a fait l'honneur de me léguer un appareil argentique fujica.
J'étais un peu anxieuse de reprendre après de si nombreuses années sans avoir touché ce type d'appareil.
C'est assez différent du numérique.
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Le long de l'hippodrome de Nantes |
Les prises de vues demandent un peu plus de temps passé sur une photographie. Mais paradoxalement j'ai l'impression qu'on va plus à l'essentiel. Il y a moins d'expérimentations possibles à moins d'avoir assez d'argent pour ne pas craindre le nombre de pellicules et le prix des développements ; mais du coup, le regard, libéré de l'objectif, prend le temps, s’imprègne de la scène qui s'offre à lui, et il filtre de façon étonnante le champs des possibles pour ne retenir que le ou les quelques plans dont il a capté les plus grandes harmoniques.
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Les bords de l'Erdre, cinquante otage, Nantes |
Il y a une chose qui n'est pas évidente c'est que je n'ai pas de zoom sur mes objectifs, comme sur mon reflex qui possède un 18-135 mm. Je dois faire avec le rendu de leur ouverture. Mais étonnamment au lieu de me bloquer, au final, j'ai trouvé cela presque libératoire. Le "cadre" étant fixe, le travail se focalise sur le sujet, sur la position de l'appareil par rapport à lui...
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Noirmoutier |
Totalité de la session visible
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