Le thème du moyen-âge est un thème privilégié et récurrent
chez les préraphaélites.
Notamment la geste Arthurienne et l’histoire des chevaliers
de la table ronde qui offrent aux peintres nombres de légendes et épisodes
épiques ou amoureux propres à enflammer leur imagination.
La dame de Shalott est un de ces personnages du mythe
arthurien.
On ne compte pas moins de 3 tableaux de Waterhouse sur ce
thème, un de Hunt, et un de Grimshaw. Et ne nombreux autres artistes se sont
laissés envouter par la tragique histoire de la belle.
D'après la légende, la jeune femme ne pouvait regarder
directement la réalité du monde extérieur ; elle était condamnée à
observer à travers un miroir passant ses journées à broder ce qu'elle voyait
sur une tapisserie. Son désespoir se fit encore plus grand lorsqu’elle tomba
amoureuse du reflet de Lancelot et voulu rejoindre Camelot…
La malédiction fit qu’elle périt dans l’embarcation qui la menait vers la cité.
La malédiction fit qu’elle périt dans l’embarcation qui la menait vers la cité.
John William Waterhouse's The Lady of Shalott, 1888 |
« And down the river's dim expanse
Like some bold seer in a trance,
Seeing all his own mischance
-- With a glassy countenance
Did she look to Camelot.
And at the closing of the day She loosed the chain, and down she lay;
The broad stream bore her far away, The Lady of Shalott …»
— Lord Alfred Tennyson, Extrait de la IVe partie
John Atkinson Grimshaw's "The Lady of Shalott" 1875 |
William Holman Hunt's The Lady of Shalott 1905 |
Arthur Hughes's lady of Shalott 1873 |
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